Questions à… Mariam Elsouri, Manager SMA chez Peak Ace

« Atteindre l’expertise ultime » Peux‑tu nous dire où tu travaillais avant de rejoindre Peak Ace et quel est ton poste aujourd’hui  ? […]

Peak Ace

« Atteindre l’expertise ultime »

Peux‑tu nous dire où tu travaillais avant de rejoindre Peak Ace et quel est ton poste aujourd’hui  ?

Avant de travailler chez Peak Ace, j’ai passé six ans chez Keyade : j’y ai commencé en alternance, navigué au sein de plusieurs équipes et accompagné des clients très variés dans la food, le retail, l’automobile… J’ai fini par atterrir dans l’univers du luxe avec une double casquette de directrice de clientèle et coordinatrice. Je suis aujourd’hui Manager Paid Social chez Peak Ace. Mes missions couvrent le management et la formation de l’équipe, l’accompagnement stratégique des clients (recommandations, planning) ainsi que la participation aux appels d’offres.

Qu’est‑ce qui t’a poussée à quitter Keyade pour rejoindre Peak Ace ?

J’avais le sentiment d’avoir fait le tour : je maîtrisais mes comptes, l’équipe que j’avais formée fonctionnait en autonomie et mes clients étaient parfois réticents à l’innovation, alors que le Paid Social évolue constamment. J’avais besoin de nouveaux défis, je ne voulais pas stagner.

Ce qui m’a plu chez Peak Ace, au-delà de la vie d’agence, c’est l’opportunité de participer à la construction d’un pôle en plein développement et très ambitieux.

Qu’est‑ce qui t’a séduite dans le projet que tu as rejoint ?

Tout était à construire et c’était intéressant et challengeant pour moi. Contribuer à l’évolution de l’équipe, accompagner les clients, intégrer l’évolution du Paid Social : ce sont ces raisons qui m’ont poussée à monter dans le train. Il y a aussi une part de satisfaction personnelle, se dire que cette croissance sera liée à mon travail est gratifiant.

Mon but est de faire monter en compétence les personnes de mon équipe et surtout au niveau de leur expertise, car il y a vraiment de bons profils. Sur un marché toujours plus compétitif, il faut qu’on montre notre savoir-faire et notre maitrise de toutes les plateformes, pour convaincre de nouveaux clients de nous confier leurs budgets Paid Social.

La réalité du poste correspond‑elle à ce que tu imaginais ?

Rejoindre une équipe jeune, sans fondations solides, peut sembler complexe mais c’est pourtant exactement ce qui me plaît. J’aime cravacher et construire, parce que la satisfaction finale est immense. Peak Ace est une agence émergente sur la partie Paid, avide de nouveautés, avec l’IA et l’automatisation qui sont en pleine expansion, je voulais monter dans le train et être parmi les premières à tester et innover.

Comment définirais‑tu l’ambition du pôle que tu as rejoint ?

Chez Peak Ace, nous sommes très ouverts à l’intelligence artificielle et plus globalement à l’innovation. Bien sûr, cela dépend des enjeux de nos clients, mais nous avons cette culture du test et cette volonté d’innover. L’IA est le futur du Paid Social et même de tous les autres leviers. L’idée est d’atteindre l’expertise ultime : élargir notre portefeuille clients, faire grandir l’équipe. Nous voulons être les premiers à proposer des approches innovantes, afin de valoriser l’image de Peak Ace lors des plénières avec les régies, des Cas d’Or, etc. L’ambition est de devenir un véritable partenaire pour nos clients comme pour les régies.

Quel regard portes‑tu sur l’évolution des métiers du marketing digital – et de ton métier en particulier ?


L’IA bouleverse nos habitudes. Personnellement, je ne l’ai pas connu dès le début donc j’étais plutôt méfiante au départ. Dans le Paid Social, on aime garder un certain contrôle sur nos campagnes, alors l’idée de déléguer une partie de ce travail à une machine… ça pouvait faire peur. Mais au final, il faut savoir apprivoiser la bête, sinon on prend vite du retard, que ce soit par rapport au marché ou à la concurrence.

D’un point de vue métier, c’est très intéressant pour nous, car le Paid Social est basé sur la production créative, avec les créas, les différents assets, les visuels… Cela a toujours été un frein côté client en raison des contraintes budgétaires. Produire suffisamment de visuels, décliner les concepts, varier les messages… c’est essentiel pour performer en Paid Social, mais ce n’est pas toujours évident à fournir en quantité. Et pourtant, c’est la base du métier : on a besoin de matière pour tester, itérer, trouver ce qui fonctionne vraiment. C’est là que l’IA devient un véritable outil, elle nous permet de produire plus rapidement à moindre coût, ce qui multiplie nos possibilités de test et d’itération. C’est une vraie révolution créative pour notre métier.

L’IA est aujourd’hui omniprésente dans le quotidien des consultants ; comment l’utilises‑tu au quotidien, pour toi et pour ton équipe ?

Notre métier reste encore très opérationnel. L’IA nous permet de nous libérer des tâches les plus chronophages : avec un simple script, l’analyse de campagne se lance automatiquement. On peut recentrer notre énergie sur ce qui apporte vraiment de la valeur : le conseil, l’accompagnement, les recommandations et l’analyse stratégique.

Pour mon équipe qui est dans l’ère du temps, l’IA est un accélérateur de montée en compétences. On a moins d’opérationnel, donc on peut se concentrer davantage sur la stratégie. Cependant, il faut quand même bien maîtriser les outils et rester en veille, car l’offre évolue quotidiennement. Notre objectif est d’automatiser la partie data pour pouvoir vraiment se focaliser sur la performance créative et l’interprétation des résultats.

Personnellement, je considère l’IA comme un partenaire. Je l’utilise même dans mon management au quotidien, pour définir des objectifs, organiser des worklists, planifier les tâches…

Pour moi, l’IA apporte une vraie valeur ajoutée : elle m’aide à gérer les tâches chronophages, ce qui me permet de me concentrer sur le développement du business de mes clients, sur l’acquisition de nouveaux clients pour Peak Ace, mais aussi sur la proposition de solutions innovantes qui ne sont pas forcément encore disponibles sur le marché. C’est important de bien comprendre les outils et de rester à l’affût, car l’offre évolue constamment. Mais c’est justement ça qui est motivant : plus on se renseigne et on teste, plus on peut proposer des approches que nos concurrents n’auront pas.

Chez Peak Ace, on partage cette vision : moderniser nos pratiques avec les bons outils, c’est indispensable pour rester dans la course.

Avec l’essor de l’IA, quel sera selon toi le rôle des agences demain auprès des annonceurs ?

Dans quelques années, le set‑up manuel des campagnes sera largement automatisé ; ce qui nous permettra de consacrer plus de temps au conseil stratégique et à la créativité. Mais garder un regard expert et un contrôle qualité restera essentiel.

Avec mon équipe, mon rôle est avant tout d’accompagner : j’aime partager mon savoir, prendre le temps d’échanger et transmettre mon expertise. Plus je consacre de temps aujourd’hui, plus ils seront autonomes demain. Sur le plan personnel, j’ai besoin de renouveau constant : rester à l’affût des tendances, faire de la veille, regarder les dernières innovations à apporter aux clients.

En dehors de travail, qu’aimes-tu faire ?

J’aime profiter des moments simples : une terrasse au soleil, une séance de sport pour me défouler, ou une escapade autour de Paris pour découvrir de nouveaux endroits. C’est ma manière de recharger les batteries et de garder un bon équilibre.

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